FAQ

Carrières

Le pot

Pourquoi nous choisir ?

Logo officiel de So Éthic

Nous écrire

contact@soethic.com

Nous appeler

05 17 03 96 00

blog éthic

Les semis – 1ère étape : Je déclare la saison des semis ouverte !

Pourquoi est-il important de bien choisir ses graines ?

sachet de graine pour semis

En Permaculture, on fait ses propres graines et semis, mais au début on ne dispose pas de tout le matériel nécessaire. Pour démarrer, soit vous connaissez quelqu’un qui peut vous donner des graines, soit vous les achetez. La seule règle à respecter est d’obtenir des graines reproductibles (non hybrides), si possible bio et qui ne soient pas classées en F1 (c’est marqué sur le paquet, souvent en tout petit !).

Quelques explications s’imposent…

Les graines de variété hybride F1 sont des graines modifiées qui vont engendrer des plantes identiques entre elles, tant sur leurs aspects de taille, de couleur, de goût, etc… que sur leurs caractéristiques de développement (résistance aux maladies par exemple). Alors bien sûr on obtient une profusion de légumes, plus beaux les uns que les autres. Malheureusement ces qualités obtenues se perdent les années suivantes, leur reproduction devient quasi nulle et il est donc préférable de ne pas les conserver. On a eu, l’espace d’une saison, l’illusion d’être un jardinier accompli…

D’une part, l’un des principes fondamentaux de la Permaculture est l’économie circulaire (on fait avec ce que l’on a autour de soi et on valorise). Pour les graines, il s’agit donc de pouvoir les récupérer pour les conserver et les ressemer l’année suivante.

D’autre part, nous pouvons acclimater les graines de variété ancienne à notre environnement au fur et à mesure des années de culture, et obtenir ainsi de beaux plants, résistants à notre climat et adaptés à notre façon de faire personnelle (fréquence des arrosages, désherbage ou non, etc…). Il est bien sûr préférable de se procurer des semences locales déjà cultivées dans notre région, mais suivant les cas ce n’est pas toujours évident.

En résumé, les graines de variété ancienne sont plus aptes à s’adapter, à survivre et à se reproduire. Elles favorisent également la biodiversité cultivée et préservent notre patrimoine. Pour participer à cela, il faut donc les cultiver, recueillir les graines et les transmettre.

Oui, la Permaculture c’est aussi le partage et l’échange des ressources. Alors, où trouver ces graines ?

Déjà oubliez les jardineries qui vont principalement proposer des hybrides F1. Ne vous faites pas avoir si elles sont bio, car ça ne change pas le problème !

Il existe des semenciers réputés pour leurs graines reproductibles et bio que vous pourrez trouver sur internet (les deux producteurs que j’ai expérimenté sont La Ferme de Sainte-Marthe et  Kokopelli).

Localement, renseignez-vous auprès des AMAP, des grainothèques, surveillez les événements qui proposent une bourse aux graines, demandez à vos voisins…

Pour ma part, je fais partie d’un groupe de Permaculture sur les réseaux sociaux et nous échangeons des graines.

Quand faire les semis ?

Cela dépend de votre région. Pour simplifier, celles au sud de la Loire peuvent commencer mi février à début mars, pour mettre en terre mi avril à fin avril. Pour les régions au nord de la Loire, il faut plutôt commencer mi mars à début avril, pour mettre en terre mi-mai à fin mai. Cette division du territoire en deux parties est beaucoup trop simplifiée, il faut tenir compte également d’autres critères, comme l’altitude par exemple.

Les semis ne peuvent pas rester en pots indéfiniment, un maximum de 2 mois, mais là encore cela dépend des variétés. Il faut donc calculer un temps moyen avant de procéder à la plantation. Or, pour les légumes d’été, celle-ci ne peut se faire qu’à partir du moment où tout risque de gelée est écarté. Au nord de la Loire, il faut attendre que les “Saints de glace” soient passés, soit les 11, 12 et 13 mai. C’est une croyance très ancienne que tous les jardiniers connaissent. Au-delà d’une croyance, les risques de gel sont beaucoup moins présents à partir de la mi-mai.

Je vous conseille aussi d’étaler vos semis sur plusieurs semaines. Tout dépend de la quantité bien sûr, mais cela vous permettra également d’étaler vos récoltes.

Les semis – 1ère étape

Ça y est c’est parti, on entre dans le concret ! Vous allez avoir besoin du matériel suivant :

  • Du terreau spécial semis. Jusqu’à présent je l’ai acheté tout prêt, mais cette année j’ai décidé de le faire : ½ terre du jardin + ¼ de sable + ¼ de compost bien mûr (mélanger le tout et tamiser).
  • Des petits pots : je récupère tout au long de l’année les pots de yaourts et je perce le fond de plusieurs trous à la perçeuse. J’utilise également des rouleaux de papier toilette que je coupe d’un tiers en hauteur ; c’est une bonne alternative écologique et ça c’est “perma” ! En général, les semis sont faits dans des barquettes de récupération, mais personnellement je n’ai jamais trouvé cela pratique au moment du rempotage, surtout lorsque les graines se sont déplacées et sont collées les unes aux autres… alors je préfère les placer individuellement dans des pots.
  • Un petit pulvérisateur pour l’arrosage

Mise en pratique :

  • Remplir chaque pot avec le terreau et placer délicatement une graine au centre, en l’enfonçant de 2 à 3 fois son diamètre.
  • Combler le trou avec un peu de terreau et tasser doucement avec le doigt sur toute la surface.
  • Si vous avez une cheminée ou un poêle à bois, saupoudrer de charbon de bois réduit en poudre ; antiseptique et antifongique, il va limiter le risque de fonte des semis (maladie fongique qui touche les plantules, juste avant ou peu après leur levée).
  • Arroser avec le pulvérisateur, copieusement la première fois, puis régulièrement par la suite matin et soir ; attention, il est important d’arroser par pulvérisation douce, pour ne pas risquer de bousculer la graine.
  • Ne pas oublier de nommer chaque variété : après de multiples essais, j’ai personnellement opté pour les petits bâtons de glace sur lesquels j’écris avec un feutre indélébile. J’utilise aussi des bouchons en liège plantés sur des pics à brochette. De cette façon, ce marqueur pourra suivre le plant jusqu’à sa récolte au potager et ne pas s’effacer avec la pluie.
  • Poser les pots sur un radiateur ; à cette étape, seule la chaleur compte et va faire lever les graines. Le délai pour la levée va dépendre des graines (entre 4 et 10 jours environ).
  • Lorsque les plantules pointent le bout de leur nez, il faut se dépêcher de les placer à la lumière du jour sur un rebord de fenêtre. Si les plantules ne sont pas assez exposées à la lumière, elles vont “filer”, c’est-à-dire que la tige va pousser très vite pour chercher la lumière, devenir très fine et molle… et là c’est un peu fichu pour la suite !

C’est là où ça se complique pour moi car je n’ai pas de rebord de fenêtre et que de toutes façons mes fenêtres ne sont pas assez grandes ni bien exposées. Alors j’ai trouvé des mini serres (oui en plastique et non ce n’est pas “perma” !), dans lesquelles je peux sortir mes pots à l’extérieur. Je place ces mini serres la journée dans une plus grande serre sur pied (en bois et faite maison) qui va les protéger davantage, et je les rentre le soir à l’intérieur.

A cette étape, lorsque les graines ont germé, l’arrosage doit se faire par capillarité, ceci afin de développer le système racinaire (la plante va aller chercher l’eau en bas en étirant ses racines). Arrosez juste ce qu’il faut pour maintenir le terreau humide.

En résumé : quand les graines lèvent, il leur faut de la lumière, un minimum de chaleur (entre 15 et 25° selon les variétés, en évitant les écarts de température), un arrosage régulier par capillarité. Si vous avez la chance d’avoir une véranda ou une grande baie vitrée, c’est parfait !

Le prochain chapitre sera consacré plus en détail à la levée des graines jusqu’au rempotage dans de plus grands pots, comme ceux de So Ethic, pour attendre l’aboutissement : la mise en terre dans le potager !

Caroline Loosdregt

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Partager sur les réseaux

Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur whatsapp

Les derniers articles

On parle de nous !

A Poitiers, le compost issu de déchets verts sert à fabriquer des pots de plantation biodégradables !  Publié le 21/05/2022 à 9h00 Ecrit par Clément

Le Lombricompostage

L’idée était de réduire le volume des poubelles et d’arrêter d’envoyer à l’incinération des produits organiques recyclables et utiles pour les jardins

Avec du sucre ou de la crème fouettée…

RÉDACTEUR : Alexandra DUPRESSOIR Comme vous l’aurez deviné , nous allons aborder le sujet des fraisiers. Le choix des fraisiers: Tout d’abord le choix du

Newsletter

Vous souhaitez être informé des dernières astuces SO ÉTHIC, abonnez-vous à notre newsletter ! Nous vous écrirons régulièrement ✍